La norme O-NORM B 3355
Qualités minimales requises pour obtenir un barrage horizontal efficace contre l’humidité
Ce contrôle qualité est effectué en considérant aussi les mesures d’accompagnement nécessaires sur la base de la loi autrichienne B 3355 (sur le plan mécanique, chimique, électro-physique, magnéto-physique)
Degré de pénétration de l’humidité dans un carrelage
Habituellement le degré de pénétration de l’humidité dans une maçonnerie dite sèche est au maximum de 20%. Référence: Norme B 335-1, paragraphe 5.3.2.
Les extraits de la norme autrichienne constituent une partie intégrante du contrat Aquapol pour l’assèchement des murs de l’humidité par remontées capillaires. En fait elle facilite la compréhension de plusieurs sujets. Si vous désirez de plus amples explications de la norme, vous pouver consulter l’Institut des normes autrichiennes à Vienne, Hienestrasse n. 38, CAP 1020.
NORME AUTRICHIENNE O‐NORM 3355 ‐ Edition 1999‐06‐01
Assèchement des maçonneries, diagnostic des œuvres de construction et notions de base pour le projet
3.2.1. Points d’extraction et de mesurage
En principe, le prélèvement des échantillons devra être exécuté de façon à représenter le matériel de construction et les endommagements relatifs. Pour les mesures de contrôle, les échantillons devront être prélevés dans des zones intactes du mur, de préférence à une hateur d’au moins 30 cm du niveau défini d’imperméabilisation. Pour les mesures successives de contrôle, aux termes du paragraphe 5.3.1., on devrait privilégier les zones de prélèvement sur lesquelles ont étés exécutées les premiers mesurages.
3.2.2. Caractéristiques de l’échantillon
Le prélèvement des échantillons pourra être effectué en exécutant des carottages dans le mur (farine de forage). Les échantillons doivent être protégés de tous contacts avec d’autres sources d’humidité étrangères à celles du mur. En ce qui concerne les échantillons prélevés pour la détermination du degré d’humidité, dans le point de contact, l’instrument utilisé pour le prélèvement ne devra pas dépasser la chaleur des mains.
3.2.3. Documentation sur l’échantillonnage
Le point de prélèvement est noté en indiquant l’air, la hauteur et la profondeur. Il faut enregistrer en outre: le matériel objet de l’échantillonnage, le type et le moment de l’extraction, les conditions climatiques et la date de l’extraction, la description de l’immeuble.
3.3.1. Degré hygrométrique F
Afin de déterminer le degré d’humidité, on devra utiliser les échantillons extraits en se basant sur ce qui est indiqué au point 3.2.2. (farine de forage). Pour déterminer le degré hygrométrique on utilisera la méthode Darr: les échantillons sont pesés, desséchés à 105 degrés jusqu’à ce que leur poids deviennent constants puis repeser de nouveau.
3.3.4. Degré de pénétration de l’humidité D
Le degré de pénétration de l’humidité D est calculé en considérant le contenu d’humidité F, et l’absorption (W max). Celui-ci calcule le pourcentage “des pores accessibles” (n.d.t. pores qui potentiellement pourraient être remplis d’eau) qui sont effectivement remplis d’eau:
4. Planification de l’assainissement
Indiquer les précautions indispensables pour l’assèchement des murs. (voir AQUAPOL ‐ Techniques d’assainissement )
5.3 Efficacité des mesures
L’échantillonnage doit être conforme au point 3.2.1.
5.3.1. Efficacité d’ intervention contre l’humidité capillaire de remontée.
Les interventions de barrage ou limitation de l’humidité par remontées capillaires sont considérées efficaces quand: le degré d’humidité résiduelle des murs asséchés est inferieur à 20% (humidité de la paroi).
Sur les échantillons de perçage extrêmement salés, l’humidité hygroscopique doit être vérifiée à une température de 20° C et une humidité relative de 85%. De plus le degré d’efficacité doit être calculé sur la base du paragraphe 5.3.1. (ne sont pas considérés dans le calcul les zones d’humidité de condensation, humidité flottante, surfaces aqueuses et similaires)
5.3.2. Efficacité de toutes les interventions exécutées
L’efficacité de toutes les interventions exécutées est donnée par la réalisation de l’objectif planifié dans la période de temps établie.